Depuis 2003, l’Institut de recherche Valorēs travaille sur un projet d’écloserie et d’ensemencement du homard de concert avec Homarus, une filiale de recherche et développement de l’Union des pêcheurs des maritimes. Ainsi, des homards femelles capturés par les pêcheurs sont placés en bassin et produisent des milliers de larves élevés dans des conditions optimales jusqu’à une taille permettant de les relâcher en mer. Grâce à ce partenariat, plus de 6 millions de petits homards ont été ensemencés dans plusieurs régions du sud du Golfe Saint-Laurent.
Daniel Blanchard, directeur général de Valorēs, indique que ce projet illustre bien le rôle de Valorēs comme Institut en science appliquée qui consiste à faire le pont entre la recherche et son application pratique dans l’industrie. Nous sommes fiers de pouvoir offrir des ressources scientifiques et nos installations pour assurer l’avenir de l’industrie du homard.
Selon Gisèle Lévesque, directrice générale de Homarus « Cette initiative aurait été très difficile à mettre en place sans les partenariats générés par l’Union des pêcheurs des Maritimes. Ce projet illustre bien le pouvoir de la coopération et les bénéfices qu’en retirent non seulement les membres de l’UPM, mais aussi l’ensemble des communautés côtières qui dépendent de la pêche ». Madame Lévesque rappelle que les débarquements de homards représentent des retombées économiques significatives pour le Nouveau-Brunswick.
Yves Hébert, directeur des opérations chez Valorēs dont les bureaux sont au Centre marin, affirme que malgré un départ incertain de la pêche cette année, il a été possible de récupérer plus d’un demi-million de larves de homard. « La collaboration des pêcheurs est formidable, ils en sont fiers et ils comprennent très bien qu’il s’agit là d’un investissement dans l’avenir ».
Le directeur de l’Aquarium et Centre marin du N.-B., Roger Robichaud, souligne que « le public ne voit qu’environ 50 % des installations, les bassins en arrière-scène sont des laboratoires de haut niveau qui contribuent à l’avancement de l’industrie en mettant les connaissances scientifiques à profit. Le contrôle de cet environnement demande des connaissances techniques et scientifiques spécialisées. Les compétences de Valorēs renforcent celles de l’Aquarium ».
Daniel Blanchard précise que Valorēs est un institut de recherche et de services d’analyses en laboratoire. En plus du projet Homarus, Valorēs travaille aussi sur d’autres espèces avec des partenaires de partout en Atlantique. « Avec l’université, le CCNB, l’Aquarium et le parc industriel maritime tout près, nous avons un ensemble d’outils et des talents exceptionnels en sciences de la mer qui nous permet de mettre la science au travail au bénéfice de l’industrie et des communautés » de conclure M. Blanchard.